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Mon papi peuplier
Écrit par @adele_tariel et illustré par @jerome_peyrat chez @talentshauts
Une jeune maman adossée à un peuplier et serrant sa petite fille sur son coeur se souvient de son « papi peuplier ».
La jeune femme se souvient de la joie qui animait son grand-père lorsqu’il regardait pousser ses peuliers, lors des récoltes au potager. Elle se souvient de l’amour qu’il lui portait et de toutes ces petites joies simples qu’ils ont partagées.
La jeune femme évoque les saisons et avec elles, le temps qui passe et son papi qui vieillit jusqu’à son dernier hiver.
A la mort de son papi, c’est auprès de ses peupliers qu’elle a puisé du reconfort.
Car l’être de son papi demeure dans chaque peuplier qu’il a planté et il continue à vivre dans chaque souvenir gravé dans la mémoire de sa petite fille.
Un texte émouvant mais jamais triste. Lumineux comme ses illustrations.
Un album d’une grande douceur et d’une grande force.
A partir de 5 ans
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Mon grand-père s'efface
Ecrit par G. Baum et illustré par Barroux
C'est avec une douce métaphore que Gilles Gaum choisit d'aborder un sujet difficile : celui de la vieillesse, du temps qui passe, en choisissant ses mots délicatement pour en parler aux enfants, aux petits-enfants.
Dans Mon grand père s’efface, Gilles Baum aborde avec une infinité délicatesse le sujet de l’oubli, des souvenirs qui s’effacent et de la maladie d’Alzheimer.
Lorsque le petit-fils rend visite à son grand-père, celui-ci le confond avec son frère Prosper mort pendant la guerre.
Le petit-fils hésite un moment à dédire son grand-père 👴🏽 puis finalement il décide de jouer le jeu.
Ensemble, ils jouent à la chasse aux Indiens dans le parc de l’hôpital, traversent des canyons dans une ambiance Far West. Car l’important c’est de vivre et de partager du temps avec ce grand-père qu’il aime.
Un bel hommage. Gilles Baum a manière très enlevée et délicate de parler aux enfants d’un sujet grave et en le faisant à hauteur d’enfant.
Dès 5 ans
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Si le monde était...
Ecrit par Joseph Coelho et illustré par Alisson Colpoys et publié aux éditions du Père Castor.
C’est la traduction française de l’album : If All The World Were écrit par le poète et dramaturge Londonien Joseph Coelho.
Une histoire émouvante et vibrante qui nous conte l'amour qu'une petite fille porte à son grand-père qui vieillit et qui est malade.
Chaque saison est l'occasion de jeux et de souvenirs : de la petite voiture de seconde main qu'ils réparent ensemble pour lui donner une nouvelle vie, au petit cahier de feuilles d'automne fabriqué par son grand-père.
Un jour, le grand père n'est plus mais dans chaque coin de cette maison désormais "vide" et dans chaque coin de sa mémoire, son grand-père est toujours bien présent avec ses sourires et ses rires qu'ils continuent de partager dans l'imagination de cette petite fille.
Un album émouvant et d'une grande sensibilité qui apporte réconfort et optimisme grâce aux souvenirs évoqués mais aussi dans le choix de l'illustratrice d'utiliser des couleurs vibrantes et chaleureuses.
Certaines phrases m'ont particulièrement émues : " Si le monde était des souvenirs, le passé serait une grande maison et dans chaque pièce, il y aurait mon grand-père".
"Si le monde était un printemps, je replanterai chaque anniversaire de mon grand-père afin qu'il ne vieillisse jamais".
Un vrai coup de coeur.
Dès 4 ans
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La lettre de mon grand-père
Chaque Noël est l'occasion pour Mia de relire cette longue lettre que son grand-père lui a écrite lorqu'il avait 73 ans et qu'elle était toute petite.
Elle lit et relit cette lettre à ses enfants au coin du feu et devant le sapin de
Noël.
Une histoire de transmission. L'écrit et les conseils que ce grand-père prodigue à sa petite fille Mia.
Ce guide, cet éducateur qu'il a été pour elle et qu'il continue d'être dans son esprit : " Occupe-toi bien de tout ce que nous avons aimé ensemble. Vis toujours au rythme de la Terre et en harmonie avec elle".
Dès 4 ans